Publié dans Editorial

Délicate décision !

Publié le vendredi, 16 avril 2021

Prolongement pour quinze jours de l'état d'urgence sanitaire. Durcissement du contrôle pour l'application stricte des mesures barrières. Contrôle sévère des mouvements de personnes sur les barrages. Aucune dépouille mortelle ne peut ni entrer ni sortir des Régions touchées par les consignes d'isolement etc.  

 

La première quinzaine de l'état d'urgence sanitaire national tire, ce jour, à sa fin. Comme il se doit, il appartient à l'Etat de prendre la décision, une délicate décision, de quel sort aura la deuxième quinzaine à partir de dimanche prochain et annoncera par la voix de son Chef, Rajoelina Andry Nirina, Président de la République, la nouvelle disposition prise. Va-t-on continuer ou maintenir la « situation d'exception nationale ou l'état d'urgence sanitaire national » ? Ou bien, y aura-t-il des modifications et dans quel sens ? Durcissement ou assouplissement ?

Evidemment, il s'agit d'une difficile décision aux lourdes conséquences qu'il va falloir statuer non pas à la légère. D'ailleurs, le Président de la République ne peut pas le prendre et l'assumer à lui seul. D'après la Constitution de la IVème République, en son Art. 61 alinéa 1 il est dit « Le Président de la République peut proclamer, sur tout ou partie du territoire national, la situation d'exception à savoir l'état d'urgence, l'état de nécessité ou la loi martiale. La décision est prise en Conseil des ministres après avis des présidents de l'Assemblée nationale, du Sénat et de la Haute Cour constitutionnelle ».  Il va sans dire qu'il s'agit là d'une délicate décision qu'on ne peut pas prendre facilement ni qu'un seul homme pourra endosser, à lui seul, la responsabilité. Mais attention, au départ du circuit et au final, il est le seul à pouvoir le déclencher. En effet, en sa qualité de Chef de la magistrature suprême du pays selon les pouvoirs que le peuple lui a conférés, Rajoelina Andry est le seul habilité à convoquer le Conseil des ministres et à consulter les chefs d'Institution concernés. Ainsi donc, l'initiative première et la décision finale lui appartient et à lui seul. Le peuple n'a pas élu, au suffrage universel direct « deux ou trois Présidents » pour le représenter ou pour prendre les décisions à sa place mais « Un » seul.

L'alinéa 2 du même Article nous éclaire sur les raisons majeures de la délicatesse et de l'importance de la décision. En effet, « la proclamation de la situation d'exception confère au Président de la République des pouvoirs spéciaux… » Et donc, le risque de la dérive autoritaire ou de la dictature est à considérer avec une plus grande attention ! Mais également la délicatesse de la décision repose essentiellement les impacts collatéraux qu'elle est censée de provoquer. Un durcissement à 100 %, confinement total, n'est pas sans risques. Les conséquences majeures sinon fâcheuses qui en découlent sur le devenir de l'économie du pays obligent aux décideurs politiques à bien doser les dispositions à mettre en pratique. A noter aussi que « l'autre » virus, la FVR, l'autre front de guerre, nous guette sérieusement. Aux dernières nouvelles, la fièvre commence à s'étendre.

En tout cas, la bataille, sur les deux fronts, fait rage. Tout le pays, selon l'appel en détresse lancé par le Président Rajoelina, tous les Malagasy doivent s'aligner en ordre de bataille.

Ndrianaivo

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Editorial

  • De la honte et du gâchis
    La messe est dite ! Tel un couperet, le verdict irrévocable et définitif est tombé. Les autorités suprêmes du football africain, la CAF, confirment la sentence : le Stade Barea n’est pas homologué. Le vin est tiré, il faut le boire ! Les Barea joueront ailleurs. La Fédération malagasy du football (FMF) doit choisir et soumettre incessamment aux instances continentales les stades où l’équipe nationale jouera ses prochains matchs.De la honte ! Du coup, le sentiment de souveraineté et de fierté autour du grand Stade Barea s’écroule comme un château de sable. Quelle a été la fierté de tous les Malagasy notamment les amoureux du ballon rond quand le pays s’est offert de ce « bijoux » sinon de ce « trésor ». Les épris du sport-roi de l’océan Indien à même du continent africain enviaient certainement le privilège des malagasy. Nos amis les Comoriens, les Seychellois, les Mauriciens et…

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